samedi 22 mai 2010

LE BEY DE TUNIS 1864




le bey de tunis son premier ministre et les fonctionnaires de son palais. -mustafa, colonel du palais sidi-assouna-metteh, secretaire s.a. sidi-mohamed-sadak-bey sidi-mustapha-kasnadhar, 1er ministre sidi-ellelu-ben-frisha sidi-metellu, lieutenant-colonel du palais gravure extraite d'un journal de 1864 texte imprimé au dos p. 325 original engraving coming from a french newspaper dated of 1864 with text printed at the back original d'époque / original engraving (not a copy) format env. 24cm x 18cm avec marges / size approx. 24cm x 18cm including borders

BEY DE TUNIS PREMIER MINISTRE & GOUVERNEUR gravure 1864


JEUNE AFRIQUE: NOSTALGIES MONARCHIQUES

24/08/2005 à 00h:00 Par Jeune Afrique
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Au début du mois, Me Kamel Ben Tahar Chaabouni, avocat tunisien établi à Paris, se déclarait, dans un article diffusé sur le site http://www.tunisnews.com, favorable à la constitution d'une « vraie monarchie constitutionnelle, démocratique et laïque en Tunisie ». Quelques jours auparavant, dans une tribune publiée par le quotidien Assabah, Mohamed Driss, le directeur du Théâtre national tunisien, appelait pour sa part à la réhabilitation de la dynastie husseinite, abolie le 25 juillet 1957 après avoir régné sur le pays pendant trois siècles et demi. Au cours des derniers mois, plusieurs livres ont par ailleurs été consacrés à l'histoire de ladite monarchie. Tout cela semble traduire une évolution de l'opinion à l'égard des anciens beys de Tunis.

PETITON NATIONALE POUR UNE MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE DEMOCRATIQUE ET LAIQUE


Proposée par Me kamel Chaabouni et soumise à l’apport critique des citoyens tunisiens

Considérant que la Tunisie est dotée depuis le 25 juillet 1957 d'un régime « républicain » qui s'est révélé, après un demi-siècle d'existence et d'expérience, inadapté à la Tunisie. Que ce système politique est apparu comme un échec total sur le plan institutionnel. Que la forme républicaine, dont Habib Bourguiba a doté la Tunisie, malgré des performances, inégalées, en matière de droit des femmes, d’éducation, d’économie et de santé publique, n'a pas assuré au peuple tunisien son droit à la démocratie et au respect de ses droits politiques fondamentaux. Que la Tunisie n'a des attributs d'une république que le nom. Qu’il s'agit en fait, d'une monarchie déguisée qui a fonctionné comme telle depuis un demi-siècle. Que l'idée républicaine est étrangère et incompatible avec la mentalité des tunisiens.

Que l’absence de démocratie, dont souffre la Tunisie est imputable à l’ensemble de la société tunisienne, citoyens et institutions. Que la tyrannie ambiante, n’est que le reflet de nos personnalités marquées par notre culture arabo-musulmane, notre éducation déficiente et autoritaire, la rigidité de nos esprits, notre intolérance et notre manque de respect face aux personnes différentes de nous, racialement, culturellement et religieusement. Que chaque citoyen, parmi nous, est individuellement responsable du totalitarisme. Que la responsabilité d’une telle situation ne peut être rejetée exclusivement sur nos chefs d’Etats successifs.

Que la manipulation de la religion musulmane à des fins de conquête de pouvoir par le courant islamiste ou son instrumentalisation par le pouvoir en place à des fins de gouvernance ont brouillé le signal spirituel diffusé par cette religion monothéiste. Que l’utilisation de notre religion, de part et d’autre, a crée un trouble dans la conscience religieuse de notre peuple, voir même, porté atteinte à l’image de l’Islam en tant que spiritualité et religion dont l’objectif suprême reste, non la conquête ou le maintien du pouvoir politique, mais la quête spirituelle et le salut de l’homme. Qu’une démocratisation de la Tunisie permettra, d’ouvrir un large débat scientifique sur l’Islam et la laïcité et l’émergence d’une théologie moderne, contradictoire, indépendante du pouvoir politique, seule capable de lutter contre le fanatisme religieux.

Que l’absence de démocratie en Tunisie a eu pour effet d’engendrer l’intégrisme, l’extrémisme, le fanatisme, le dogmatisme religieux et le terrorisme. Que ces phénomènes sont les pires fléaux idéologiques qui menacent la Tunisie et l’humanité entière. Que la Tunisie, n’est pas à l’abri de telles menaces, dont le résultat est, outre, la mort de victimes innocentes, un recul universel des libertés publiques et individuelles, et une perpétuation de l’état d’absence de démocratie dans notre pays.

Que, la nature profonde de l’homme est faite d’amour du pouvoir, de l’autorité, de la suprématie, de la domination, de l’argent, de la fortune, des biens, du faste, de la richesse, de la splendeur, des prérogatives, des privilèges et des avantages de toutes sortes. Que seuls, le droit et les rapports des forces, entre les individus, la société et l’Etat, peuvent limiter et endiguer cette nature humaine, sans jamais l’éradiquer. Que les tentatives de l’idéologie communiste de mettre fin aux privilèges et d’établir l’égalité parfaite entre les hommes, en créant « l’homme nouveau », se sont révélées vaines et chimériques. Pis encore, elles ont débouché sur des dictatures sanglantes avec ses millions de victimes. Que toute personne qui accède au pouvoir suprême dans une république, suite à une révolution, à de fausses élections ou à un coup d’Etat, finit par se transformer en un dictateur (Robespierre en France, Joseph Staline en URSS, Fidel Castro à Cuba, Pol Pot au Cambodge, Daniel Ortega en Nicaragua, Mugabe au Zambabwe, etc.).

Qu’il nous faudrait tenir compter des leçons d’ l’histoire, en évitant les bouleversements violents, démagogiques qui ne tiennent pas leurs promesses. Que nul ne peut s’empêcher d’user et d’abuser des privilèges, que lui permet sa fonction suprême, si ce n’est un régime réellement démocratique. Qu’il est plus judicieux, réaliste et raisonnable de soutenir le maintien de M. Z. Ben Ali en tant que chef d’Etat, mais en qualité de monarque dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle, démocratique et laïque. Qu’il est plus honnête de conformer la réalité au droit en légalisant les privilèges par une légitimité monarchique voulue et décidé par le peuple et de mettre une fin ainsi au faux régime républicain.

Que, le président Ben Ali, a fait preuve, durant deux décennies, outre de résultats économiques et sociaux appréciables, d’une inébranlable détermination et d’une grande capacité à lutter contre ces fléaux, assurant à la Tunisie une sécurité sans faille, l'épargnant du fondamentalisme islamiste et du spectre terroriste. Qu’un hommage lui est dû en l’occurrence. Que, toutefois, le traitement du phénomène islamiste ne peut se faire exclusivement sur le plan sécuritaire. Ce qui, nous le regrettons, a eu pour conséquences des atteintes aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, confirmées par le US Departement of State, Amnesty International et Human Rights Watch. Erreurs qui ont terni l’image de la Tunisie à l’extérieur. Qu’une lutte idéologique de longue haleine doit accompagner le traitement sécuritaire du phénomène islamiste.

Que la Tunisie présente tous les ingrédients et les conditions historiques, sociologiques et politiques d'une démocratisation réussie en raison de l'homogénéité ethnique, religieuse et linguistique de son peuple; de l’existence d'un Etat fort et présent, bien structuré administrativement et judiciairement; de la présence d'un système policier et sécuritaire craint et performant, en sus d'un développement éducatif, économique et social remarquable dont bénéficie 80 °/° de la population. Qu’une fois l’exemple tunisien d’une monarchie constitutionnelle, démocratique et laïque est bien ancré, il servira de modèle et de phare aux pays arabes et africains souffrant d’une carence démocratique, restés figés depuis la décolonisation, entre leurs aspirations démocratiques et leur réalité de régimes monarchiques absolus déguisés en républiques.

Que la démocratie n'est pas l'apanage des régimes républicains. Que de nombreuses monarchies, à travers le monde, sont parfaitement démocratiques, que les monarques de ces pays sont, sincèrement, adulés, respectés et aimés par leurs peuples, qui ne pensent plus jamais à leurs substituer des républiques. Alors que les républiques arabes sont des plus despotiques et leurs régimes, pseudo républicains, des plus détestés au monde. Il en résulte qu'une monarchie dotée d'un régime effectivement démocratique et constitutionnel assurant aux tunisiens le respect de leurs libertés fondamentales, publiques et privées, est le système politique des plus durables et stables. En sus d’être compatible avec la mentalité tunisienne, une monarchie constitutionnelle et moderne serait la meilleure synthèse entre le totalitarisme et la démocratie, unique forme de système politique, ayant fait, universellement, ses preuves.

Que la démocratisation de la Tunisie, ne peut être qu’une œuvre collective qui doit se réaliser selon un plan étudié, réfléchi et concerté entre l’ensemble des acteurs politiques, intellectuels et sociaux. Qu’un processus démocratique exige d’être supervisé par un homme respecté de tous, déterminé et convaincu des vertus de la démocratie. Une forte personnalité, à l’instar de M. Ben Ali, qui si elle fait sienne la cause de la démocratisation de la Tunisie, fera l’unanimité et jouira de la confiance du peuple tunisien. Un homme dont la stature et l’expérience, permettent d'éviter les écarts et les abus d’une démocratisation sauvage et incontrôlée.

Les signataires de la présente pétition, appellent M. Z. Ben Ali, à conduire un processus démocratique mettant un terme à l'hypocrite comédie républicaine. Ils lui proposent d’appeler le peuple à élire une Assemblée Constituante, afin d’élaborer une nouvelle constitution et établir un plan de démocratisation du pays dans le cadre d’une monarchie constitutionnelle, démocratique et laïque. Ainsi que d’établir et de voter une « Charte de la démocratie et des libertés » respectant réellement les droits de l’homme et des citoyens et assurant effectivement la séparation des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et religieux.

Que cette réforme majeure de notre Etat, est une chance pour notre pays, elle lui évitera de connaître le chaos, ou l’arrivée d’une dictature extrémiste religieuse. Pour sa mise en place, elle requiert courage et détermination et fera de M. Z. Ben Ali, une icône adulée, un monarque réellement aimée et respecté par tout son peuple, y compris par ses opposants et inscrira son nom en caractères d’or dans les annales de l’Histoire de la Tunisie.

PROUDHON ETAIT ROYALISTE



PROUDHON
" Un homme qui travaille à assurer sa dynastie, qui bâtit pour l’éternité est moins à craindre que des parvenus pressés de s’enrichir et de signaler leur passage par quelque action d’éclat. »